– Les États-Unis venaient d’éclater. Pas sous l’effet d’une guerre, mais de choix stratégiques assumés.

– Tout a commencé par les États du corridor BOSWASH – de Boston à Washington D.C. – qui annonçaient leur sécession coordonnée (la constitution interdit le retrait unilatéral), bientôt rejoints par la Californie, l’État de Washington, et, surprise, le Texas.

– Motifs : des visions devenues irréconciliables sur la fiscalité, l’environnement, l’immigration, la technologie, la santé… et le sens même de la démocratie.

– Trois blocs distincts émergeaient :

👉Une Nouvelle Fédération progressiste à l’Est et à l’Ouest, portée par l’innovation, l’inclusion, la coopération internationale.

👉Un Texas souverain, fidèle à sa tradition d’autonomie, républicain renouant avec sa République indépendante (1836–1845).

👉Le reste du pays, pris de court, hésitant entre repli, recomposition.

Le poids économique de ces États sécessionnistes :

Le corridor BOSWASH (Massachusetts, Rhode Island, Connecticut, NY, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware, Maryland, Virginie, Washington D.C.)

Californie + État de Washington

→ ensemble 13/50 états = + de 50 % du PIB américain (≈15 000 milliards $),
→ + de 140 M d’habitants, 40% de la population.

+Texas : 2 500 milliards $ de PIB, 30 M d’habitants, une frontière internationale, armée nationale, culture d’État-nation intacte + roi de l’énergie, l’aerospace, etc…

Dans ces États, les sièges de Apple, Google, Open AI, Amazon, Meta, Netflix, JPMorgan, Disney, Tesla, Boeing, Space-X, GE, BCG, Boston Scientific, Citigroup, Pfizer, Verizon, NBCUniversal, BlackRock, Johnson & Johnson, Merck, Prudential, Comcast, Vanguard, Marriott, Intel, Sales force, Adobe, Oracle…

Concentration de: 70 % des brevets déposés, 60 % des FDI, la majorité des universités les mieux classées, une capacité énergétique colossale (Texas + Californie + Washington State).

Un pays dans le pays ? Non. Une nouvelle fédération.

Mon sommeil vacillait comme le reste des États-Unis:

Les marchés décrochaient.

Le dollar chutait, remplacé par le « TechToken » à l’ouest et le « MetroBond » à l’est.

La Maison-Blanche hésitait.

Les entreprises déménageaient.

Des diplomates étrangers actaient la reconnaissance.

Le Groenland rigolait.

Le Québec s’organisait pour un Nième referendum pour son autonomie.

Au réveil, un murmure à l’oreille + une question :

Le murmure : “Encore en train de délirer ? Va faire ton jogging, vide-toi la tête, toi qui aime ce pays! »

La question: et si cette fiction n’était qu’un miroir grossissant de ce qui s’observe déjà ? Fragmentation politique. Polarisation idéologique. Fédéralisme qui s’effrite. Des économies régionales sans vision ni futur commun.

Mais ce n’était qu’un « rêvemar* » (rêve&cauchemar)… selon l’angle d’observation!

Un « rêvemar » serait-il une simulation mentale d’un futur possible?

À voir s’il reste une fiction pour Netflix… ou devient plausible?

*mot inventé pour ce post! Fun!